Bioéconomie

Le Grand Est place la bioéconomie au centre de son développement économique. Forte de son riche terroir agricole et forestier, la région est reconnue dans de nombreuses activités de production et de valorisation des ressources naturelles.

Ambition du Grand Est :

Se positionner en leader européen des produits et solutions issus de la transformation de la biomasse

Cette reconnaissance et cette ambition s’accompagnent d’actions et de moyens.

• Les priorités du Grand Est en matière de Bioéconomie
• Un territoire riche en biomasse et soutenu par un secteur agroalimentaire de pointe
• Les bioraffineries, pierres angulaires de l’écologie industrielle en Grand Est
• Le Grand Est, leader des bioénergies
• La recherche au service de la bioéconomie en Grand Est
• Le Grand Est aux avant-postes de l’innovation en Bioéconomie

Les priorités du Grand Est en matière de Bioéconomie

Le Grand Est a construit une véritable stratégie autour de l’économie du vivant. Celle-ci s’accompagne de moyens financiers conséquents de l’ordre de 35 millions d’€ d’aides par an. Ils portent sur le soutien à des projets compris dans les 5 grandes thématiques suivantes :

• le soutien à une agriculture durable via le biocontrôle, la biofertilisation et l’agriculture de précision
• l’alimentation durable via le recours aux ingrédients biosourcés, aux emballages durables et à la traçabilité
• le soutien à l’écologie industrielle avec le développement des bioraffineries territoriales de référence
• le développement de stratégiques énergétiques locales (autoconsommation et bioénergies)
• le recours au matériaux biosourcés avec l’émergence de nouveaux matériaux composites et le recours à la construction bois

Un portail web dédié à cette stratégie a été développé par la région Grand Est :

Un territoire riche en biomasse et soutenu par un secteur agroalimentaire de pointe 

Deuxième région agricole de France, le Grand Est exploite efficacement sa biomasse, disponible en quantité sur le territoire.

• + de 50% du territoire consacré à l’agriculture / 3 millions d’hectares cultivés 
• près de 50 000 exploitations agricoles (~ 10% des exploitations françaises)
• N°1 en France pour la production de céréales (1.37 million ha), d’oléo protéagineux, pour la vigne (48,000 ha), le houblon et le chanvre
• 75 000 emplois dans le secteur agricole
• Près de 2 millions d’ha de forêt,
• N°1 en France pour la production de pulpe de bois et pour l‘industrie papetière

Grace à l’excellence de son Industrie du futur ainsi que le savoir-faire historique des producteurs agricoles, sylvicoles et viticoles, le Grand Est s’illustre internationalement dans le secteur agro-alimentaire :

• €10.4 milliards de valeur ajoutée annuelle
• N°1 en France pour l’export de produits agro-alimentaires (€5.5 milliards d’excédent commercial)
• Près de 2000 entreprises agroalimentaires représentant ~10% du total national 
• 38 000 emplois dans l’agro-alimentaire 
• 95% de ses vins blancs classés en AOP (Champagne et vins d’Alsace)
• On retrouve 10 des 15 plus gros groupes agroalimentaires français dans la région :

Lactalis

(Président)

Tereos

(Béghin-Say)

Terrena

(Tendre et Plus)

Bigard

(Charal)

Sodiaal

(Entremont)

Moët & Chandon

Savencia

(Caprice des dieux)

Soufflet

(Pommes de pain)

Agrial

(Agrilait)

Roquette frères

Convaincues par ces atouts, de nombreuses entreprises étrangères ont déjà fait le choix de s’implanter en Grand Est. Elles renforcent aujourd’hui le dynamisme et l’attractivité de ce secteur :

• 6 des 10 leaders mondiaux de l’industrie agro-alimentaire sont présents en Grand Est :

Pour capitaliser sur cette concentration d’expertises et de savoir-faire, ces entreprises sont nombreuses à avoir rejoint l’association AGIRA Grand Est. Celle-ci mutualise des moyens et actions pour assurer la compétitivité de ses membres.

Les bioraffineries, pierres angulaires de l’écologie industrielle en Grand Est 

L’une des pierres angulaires de la performance du secteur de la bioéconomie en Grand Est repose sur la présence de plusieurs bioraffineries d’excellence. Celles-ci se répartissent équitablement sur l’ensemble du territoire.

Les bioraffineries sont des installations industrielles qui transforment les productions agricoles végétales et la biomasse en biocarburant. Ceux-ci produisent de la chaleur et de la puissance ainsi que des produits chimiques à valeur ajoutée, biomatériaux voire en produits destinés à l’alimentation.

Le Grand Est, leader des bioénergies

Le Grand Est s’est fixé pour objectif la production d’une énergie 100% décarbonée d’ici 2050. Le développement des énergies renouvelables est ainsi au cœur de ses priorités. Elle se place déjà en tête sur des nombreuses bioénergies :

• N°1 en France pour la production de biogaz et biocarburants (15% de la production nationale)
• N°2 en France pour la production de bois énergie (22% de la production nationale)
• N°2 en France pour l’éolien (22% de la production nationale)
• Corridor européen pour le développement de l’usage de l’hydrogène
• Le Grand Est est le centre français du développement technologique et de l’exploitation de la géothermie profonde (électrique et thermique).

La recherche au service de la bioéconomie en Grand Est

Un soutien fort est dédié à la recherche et l’innovation autour de la Bioéconomie en Grand Est.  Trois pôles de compétitivité accompagnent le secteur:

• Bioeconomy for Change, pôle à vocation mondiale, renforce la compétitivité et l’industrialisation des entreprises par l’innovation.
• Build & Connect, pôle de compétitivité dédié à la filière du bâtiment, fédère tous les acteurs de la chaîne de valeur
• Materalia, pôle de compétitivité œuvrant pour la transition énergétique autour des matériaux.  

Les groupes mondiaux présents en Grand Est ont fait de la région une plateforme de recherche & développement majeure.

Le Grand Est aux avant-postes de l’innovation en Bioéconomie

Le Grand Est propose également de nombreuses formes de soutien aux start-ups à travers son réseau d’excellence d’incubateurs de start-ups. Au sein de ce réseau, un incubateur filières « Quest for Bioeco » s’attachera très prochainement à accompagner spécifiquement les pépites de la bioéconomie sur tout le territoire.

Des technologies au service d’une agriculture durable aux différentes voies de valorisation de la biomasse, plus de 28 projets hautement innovants y sont actuellement en incubation, dont quelques start-ups étrangères.