Le savoir-faire et la créativité des entreprises du Grand Est au service des Jeux olympiques de Paris 2024
A l’occasion des Jeux olympiques, de nombreuses entreprises du Grand Est ont contribué à la réalisation des équipements et infrastructures nécessaires à cet événement d’envergure.
Retour sur quelques exemples non exhaustifs de la créativité de notre territoire à cette occasion !
Le Grand Est habille les JO!
Dans l’Aube, ce sont le savoir-faire et l’expertise historique autour de la maille et du textile qui sont mis à l’honneur. D’abord à travers Tismail, l’un des derniers fabricants français de chaussettes. Installée à Troyes, l’entreprise a été choisie pour équiper les volontaires des Jeux olympiques. Mais également bien sûr Le Coq Sportif devenu l’équipementier officiel de la délégation française pour les Jeux olympiques et paralympiques. Pour répondre à cette commande, l’entreprise a dû agrandir son usine à Romilly-sur-Seine (Aube) de 3 300 m2 supplémentaires. C’est également au savoir-faire textile mais cette fois des Vosges qu’a fait appel LVMH pour la réalisation des polos des remettants des médailles au sein de l’usine Duval de Saint Dié des Vosges.
Le Grand Est construit les JO!
Toujours dans les Vosges, plusieurs entreprises ont été impliquées dans la conception et la construction des infrastructures des JO. Framatec, spécialiste des charpentes métalliques installé à Dinozé, a conçu et construit les gradins du centre aquatique olympique. Le groupe Morlot, quant à lui spécialisé dans la construction et l’industrie du bois a participé à plusieurs projets pour les Jeux olympiques. Parmi eux, le stade Yves-du-Manoir qui accueillera les épreuves de hockey sur gazon, le village et la piscine olympiques et la base nautique de Martigues. La société alsacienne FL Structure a également été largement mise à contribution avec la production de scènes monumentales sur différents sites olympiques mais également au Trocadéro. La société Mathis, elle aussi alsacienne, spécialisée dans la construction en bois a contribué à la réalisation de 13 infrastructures de son côté. Une prouesse particulièrement notable à signaler pour la structure en bois du centre aquatique et sa toiture ondulante en forme de vague, près du Stade de France, couvrant près de 100m sans aucun poteau.
Du côté des Ardennes, c’est la société Tarkett qui a produit des revêtements pour les centres d’entrainement en régions. Au niveau de la Moselle, le groupe ArcelorMittal, s’est bien sûr illustré à travers la production du flambeau de la flamme olympique mais également des anneaux olympiques géants installés sur la tour Eiffel et pliées, soudés et peintes dans les Vosges. Cette œuvre monumentale dont le fer est lui aussi issu du Grand Est aurait d’ailleurs vocation à rester en place à l’issue des jeux, en héritage de ce grand moment !
Enfin côté mobilité, la société de Meurthe-et-Moselle UrbanLoop expérimente, à l’occasion des JO, son tout nouveau mode de transport ferré autonome, décarboné et piloté par l’IA qui relie plusieurs sites olympiques situés à Saint-Quentin en Yvelines.
Le Grand Est ambiance les JO!
Qu’il s’agisse des équipes alsaciennes de l’Aquatique Show, qui ont malheureusement dû réduire la voilure de leur prestation en raison de la pluie, ou de la société Croisieurope qui a mis à disposition ses équipages et un bateau sur la seine, de nombreuses entreprises du Grand Est ont contribué au succès de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Le chaudron olympique n’est pas non plus sans lien avec le Grand Est. C’est en effet la société alsacienne Guillet qui a fabriqué sa structure alors que l’entreprise Aérophile a imaginé son ballon, largement inspiré de celui de son Parc du Petit Prince, lui aussi situé en Alsace.
Enfin, si la bière coule déjà à flot après les premières médailles françaises, c’est aussi un peu grâce au Grand Est. Les Brasseries Kronenbourg et leur marque sans alcool Tourtel Twist sont partenaires officiels des jeux de Paris. Ce sont 60 sites des JO qui sont approvisionnés directement depuis leur brasserie d’Obernai. Et si Paris pétille pendant ce grand moment, c’est grâce au dioxyde de carbone issue des unités de méthanisation du Grand Est et captée par la société meusienne L2PI. La PME, leader du gaz pour tirage pression en France, permettra ainsi au public des JO de Paris 2024 de consommer une petite mousse à moindre impact environnemental !
Sources :
Les chaussettes aux couleurs des Jeux de Paris sont fabriquées dans l’Aube – Le Parisien
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